Le photovoltaïque à l’aube d’une nouvelle ère

Avr 2, 2021 | En attendant Batimat, Métiers

Alors qu’on fête le 10e triste anniversaire de l’accident de Fukushima survenu au Japon en 2011, l’ensemble des dirigeants de la planète prend de plus en plus conscience d’une nécessaire modification du mix énergétique. La production d’une énergie certes moins carbonée mais également moins nocive pour l’environnement à long terme. Parmi les solutions proposées, le photovoltaïque prend une place à part.

 

Présenté comme un produit du futur ou de science fiction, le photovoltaïque n’est pourtant pas récent : la découverte de l’effet photovoltaïque remonte à 1839, l’année où le physicien français Alexandre Edmond Bequeret découvre la possibilité de produire de l’électricité grâce à la lumière et la présence de matériaux semi-conducteurs comme le silicium. Après 1913, naissent les premières cellules photovoltaïques, mais ce n’est qu’en 1916 que Robert Millikan parvient à produire un courant continu. Le premier véritable panneau solaire, avec un rendement de 6%, est développé en 1954 par les chercheurs des laboratoires Bell et est largement utilisé ensuite par la NASA.

Lorsqu’on sait que le soleil fournit à chaque instant 6000 fois plus d’énergie que toute l’humanité en consomme en même temps, Ou en est l’essor de cette solution de bon sens ?
D’ailleurs, en 2020, l’agence internationale de l’énergie vient de reconnaître que c’est la source de production d’énergie la plus compétitive du monde.
Où en est le photovoltaïque en France ? Comment se structure la filière dans l’hexagone ? Quels types de produits installe-t-on ? Est-on en retard par rapport à nos voisins européens ? Comment dynamiser la filière ? Quels sont les freins à lever pour un développement du photovoltaïque plus massif ?

 

Réponses avec les experts :
Franc Raffalli, Président du Groupement des Métiers du PhotoVoltaïque (GMPV) de la FFB depuis 2018. Il est également directeur de l’entreprise SYS ENR, spécialisée dans les énergies renouvelables, et président du GS21 à la Commission chargée de formuler les avis techniques (CCFAT).

Richard Loyen, Délégué général Enerplan, syndicat des professionnels de l’énergie solaire en tant que Délégué Général depuis 1999. De 2006 à fin 2008, en parallèle de son action au sein du syndicat, il a été le Délégué Général de Qualit’EnR afin de lancer et structurer cette nouvelle organisation cogérée avec les organisations professionnelles du bâtiment. L’organisme de qualification professionnelle d’installateurs d’énergies renouvelables compte 10 000 entreprises qualifiées en 2017, il demeure impliqué dans la gouvernance de Qualit’EnR au sein du Bureau et du CA de l’association.

Raphaëlle-Laure Perraudin, Architecte urbaniste à l’agence Jourda Architectes Paris qui a notamment travaillé sur le centre de formation Herne Sodingen en Allemagne dès 1998 et sur la Halle Pajol à Paris, véritable oasis écologique.
Une émission préparée par Frédérique Sauer et animée conjointement par Fabrice Cousté et Guillaume Loizeaud, Directeur du Mondial du bâtiment/Batimat.

Intervenants :
  • Richard Loyen, Enerplan
  • Franc Raffali, MOA GL
  • Raphaëlle-Laure Perraudin, Jourda Architectes Paris

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