Est-ce un effet collatéral de la pandémie et des confinements à répétition ? Les Français ont redécouvert qu’être bien chez soi était primordial. Ils sont donc nombreux à envisager de faire des travaux que ce soit dans leur résidence principale ou dans leurs résidences secondaires qui peut désormais servir de base de repli en cas de nouveau confinement ou de recours au télétravail accru.
Lorsqu’ils sont interrogés, ils sont 9 sur 10 à envisager des travaux pour diminuer la consommation énergétique, augmenter la valeur de leur bien ou encore mettre le logement à leur goût. Lors d’une acquisition, un Français sur deux envisage de rénover son logement dans les 5ans selon une récente étude d’Opinion Way Pour Artemis Courtage. Et pour se sentir bien chez soi, ils sont prêts à casser la tirelire : 25095 euros en moyenne !
Le jeu en vaut la chandelle : selon les travaux réalisés, la consommation d’énergie peut être allégée de 10% à 40%. Un bon point écologique et économique fortement encouragé par le nouveau DPE (Diagnostic de Performance énergétique) : entré en vigueur le 1er juillet, les étiquettes F et G de ce nouveau DPE désignent les passoires énergétiques qui seront interdites à la location à compter de 2028. De quoi donner un coup de pouce supplémentaire aux rénovations énergétiques d’autant que les primes et autres aides publiques se multiplient. Lancé en janvier 2020, le dispositif MaPrime Renov’ est constitue une somme d’argent versé par l’ANAH (Agence nationale pour l’Amélioration de l’Habitat) au propriétaire qui effectue des travaux de rénovation énergétique. Ouverte à tous, la prime est plus ou moins élevée selon les revenus. Un généreux coup de pouce lorsqu’on sait que le montant moyen accordé est de 2175 €, principalement utilisé à des travaux d’isolation (1 cas sur 3) et de mode de chauffage (1 cas sur 2). D’autres primes existent telles que les CEE (Certificat d’Economies d’Energies) financés par les énergéticiens eux-mêmes c’est-à-dire les distributeurs de gaz, d’électricité, de fioul : la prime peut grimper jusqu’à 4500 €. Bref, pour les particuliers, il n’y a plus de ne pas rénover son logement et de contribuer ainsi à la stratégie nationale bas carbone.