Depuis l’époque ou il s’est sédentarisé, l’humain à eu besoin de construire son habitat en utilisant les matériaux locaux, souvent renouvelables et recyclables, pierre, terre, paille, peau faisaient partie des usages communs. Les bâtiments étaient alors construits sur place, sur le chantier. Plus tard, avec l’apparition de bâtiments plus complexes et l’usage d’importantes structures en bois et en pierres de tailles la construction était toujours opéré en grande majorité sur le chantier et une partie était préfabriquée en ateliers.
Ce schéma s’est maintenu jusqu’à la veille de la seconde guerre mondiale. Avec les destructions massives et généralisées provoquées par les « progrès » militaires de ce conflit, il a fallu reconstruire rapidement la France et une grande partie de l’Europe, ce fût l’avènement du béton et la première époque de la construction préfabriquée (grands ensembles, lycées Pailleron…).
A partir des années 80, le pays « traumatisé » par ces constructions répétitives et souvent de mauvaises factures, décida que toute construction nouvelle devrait s’intégrer parfaitement dans son environnement, la période du sur-mesure où chaque construction devenait un prototype venait de commencer.