Le monde du travail est en pleine mutation. Selon plusieurs études, 50% des actifs seront des travailleurs indépendants d’ici 50 ans. Pendant la crise liée à la Covid 19, le télétravail s’est développé avec 20% salariés en moins en entreprise. Le digital permet de travailler de chez soi, mais les indépendants et télétravailleurs préfèrent un environnement plus professionnel, dédié au travail, à la collaboration, aux rencontres pour sortir de leur isolement et retrouver la stimulation des lieux de travail. Les modèles viennent des Google, Apple ou Facebook. Avec ces nouveaux espaces de travail, les GAFAM S ont importé l’imaginaire bureaux « comme à la maison ». Selon Françoise Dransard, membre Pôle Action des architectes d’intérieur Auvergne-Rhône-Alpes, ce n’est pas non plus la panacée. L’architecte d’intérieur doit tenir compte de ces mutations du monde du travail et des attentes des salariés. Un modèle unique et calqué n’est pas idéal. Le professionnel doit donc pouvoir apporter des réponses personnalisées. Ses axes des travail : l’amélioration de la qualité de vie au travail et la création des espaces adaptés aux besoins de chacun. L’architecte travaille donc notamment avec des sociologues pour se caler au mieux sur les attentes de ses clients.
Fabienne DRANSARD, Architecte d’intérieur, Pôle Actions des Architectes d’intérieur Auvergne Rhône-Alpes