Tendances et design : Choix du carrelage, le rôle de l’architecte

L’architecte d’intérieur est un professionnel qui connait tous les atouts des carrelages. Comme le dit Lucie di Natale présidente du Pôle Action des architectes d’intérieur d’Occitanie, « nous savons comment détourner ce matériau pour pouvoir le mettre en valeur mais aussi pour mettre en valeur un projet et un bâti existant. »
Il faut dire qu’il y a du choix. Le carrelage se divise en deux grandes familles : celle des carrelages pierre et celle des carrelages en céramique. Dans chacune de ces deux familles, on retrouve de nombreuses déclinaisons avec des rendus variés.
Parmi les carrelages pierre les plus connus : les marbres qui nécessitent chaque année un traitement vitrificateur et hydrofuge ; les carrelages en granit ou encore en travertin, une pierre naturelle qui se pose en intérieur qu’en extérieur. De leur côté les carreaux de céramique sont originaires de l’antiquité. Utilisés initialement en Egypte, en Perse et en Mésopotamie, ce sont les Romains qui ont répandu leur utilisation dans tout l’Empire en réalisant des mosaïques à partir de carreaux de céramiques. Il existe plusieurs grandes variétés de céramique : la terre cuite qui est argile non recouverte d’email que l’on utilise le plus fréquemment pour faire des briques, des tuiles ou des tommettes ; la faïence, une argile cuite à basse température ou encore le grès, une terre qui est cuite à haute température. Enfin le carreau de ciment est ce qu’on appelle une terre crue non cuite qui doit sécher plusieurs jours avant d’être vendu. Ils sont teintés dans la masse et possèdent une couche d’usure plus épaisse d’environ 4 millimètres.

D’une manière plus générale, le carrelage est un matériau incontournable qui a connu une incroyable évolution durant ces 25-30 dernières années aussi bien au niveau des formats que des teintes.
L’architecte d’intérieur est donc là pour veiller à ce que ses clients choisissent un revêtement approprié à l’usage qu’ils veulent en faire.