Rénovation énergétique dans le Grand Est : biosourcé et passif

La rénovation énergétique est une priorité du quotidien dans le Grand Est où un ménage sur quatre est en situation de précarité énergétique. Le chauffage et le confort d’été sont au cœur des problématiques de la région. Depuis des années la région mise sur la rénovation passive et les matériaux biosourcés.

C’est le cas avec le Toit Vosgien qui a accompli plusieurs premières en France. Le bailleur social a réalisé son plus gros chantier de rénovation depuis son existence, un projet de 3,92 millions d’euros qui concerne 36 logements, dans trois bâtiments à Raon-l’Etape. L’amélioration énergétique est au cœur du chantier.

Les façades et les toits sont entièrement recouverts de produits biosourcés de 30 centimètres d’épaisseur, pour faire la chasse aux ponts thermiques. Rien que l’isolation devrait permettre d’atteindre en moyenne 16°C à 17°C dans les 36 logements.
Autre exemple, la rénovation lourde et passive de 48 logements sociaux à Colmar avec le bureau d’études Solares Bauen.
Il s’agit du plus grand bâtiment rénové de logements collectifs (3552 m²) certifié niveau Passivhaus « neuf » d’Europe Le confort d’été a été optimisé. Durant une semaine de canicule en août 2020 (presque 36°C maximum à Colmar), la température n’a pas excédé les 28°C au sein du bâtiment.

Ce confort thermique a été obtenu grâce aux balcons de la façade sud, parfaitement dimensionnés pour une protection optimale en été et des apports solaires importants en hiver. Et ce ne sont pas les seuls projets dans la région.
Les retours d’expérience de Sylvie FEUGA, Directrice d’Envirobat Grand Est-ACARD LQE, Vincent CHEVALLIER, Directeur technique du Toit Vosgien et Camille BOUCHON Gérant Solares bauen.